La forêt occupe près de 90% du territoire des hautes vallées cévenoles. Ce patrimoine, cette ressource, cet espace de loisirs, constitue un enjeu majeur dans le projet de transition écologique et énergétique du territoire. Autrefois, perçue comme un handicap, parfois même ignorée ou oubliée, la forêt suscite aujourd’hui des convoitises. En effet, à l’échelle mondiale la forêt régresse mais pas en France, sa surface a même doublé en 200 ans ! Alors, ne pourrait-elle pas contribuer à répondre en partie au défi lié à la transition écologique du pays ? Ce nouveau regard porté sur cette richesse patrimoniale ne doit pas nous faire oublier les services fondamentaux rendus par celle-ci : régulation du carbone et du climat, régulation des flux (pouvoir de rétention), lutte contre l’érosion des sols, enrichissement des sols, préservation de la qualité de l’eau…
Face à ces enjeux, le Syndicat incite le territoire à avoir une approche globale de la gestion forestière, il investit le champ de la recherche pour permettre le développement d’une économie locale endogène qui permettrait de financer une gestion pérenne des massifs forestiers qui intègrerait l’adaptation au changement climatique. Il a engagé un travail de sensibilisation auprès du jeune public et grand public.