Ses compétences

Le Syndicat des hautes vallées cévenoles (SHVC) s’est donné pour ambition d’expérimenter la démarche MAB. Cela suppose d’avoir une approche systémique du territoire et de ses actions en associant au mieux la population locale dans les projets, réflexions…  Cette vision très riche et porteuse de sens est aussi complexe car les institutions françaises fonctionnent encore trop souvent en « silo », ce qui rend plus difficile l’accès à des financements ! Malgré ces difficultés, de nombreux projets ont pu être portés et/ou accompagnés par le SHVC dans le cadre de sa compétence MAB. Au 1er janvier 2022, 21 communes étaient adhérentes à cette compétence.

 

En 2022, le SHVC a récupéré la compétence DFCI (Défense des Forêts Contre l’Incendie). Au 1er janvier 2022, 9 communes gardoises étaient adhérentes. Cette compétence vise notamment à assurer la gestion des équipements, ouvrages DFCI (pistes, points d’eau…) selon les préceptes du MAB.

 

L’action du Syndicat vise à répondre à 6 objectifs principaux :

Qu'est ce que le MAB

Le programme Man and Biosphere (MAB)  est un programme de l’UNESCO qui oeuvre depuis 1971 de manière responsable à l’édification de sociétés prospères en harmonie avec la biosphère.

Le programme MAB encourage le développement de recherches interdisciplinaires, expérimente et diffuse des pratiques, démarches et savoir-faire pour la mise en oeuvre des objectifs de développement durable, accompagnant l’Agenda 2030 de l’ONU.  Pour cela, il s’appuie sur son réseau mondial de Réserves de biosphère. 

Les Réserves de biosphère sont les sites de démonstration du MAB. Ce sont des lieux privilégiés pour expérimenter et illustrer des pratiques de développement durable à l’échelle régionale, en conciliant le développement social et économique des populations avec la protection de l’environnement, dans le respect des valeurs culturelles. L’implication des populations, un appui scientifique, la formation et l’éducation y sont encouragés.

En 2020, le réseau mondial compte 714 Réserves de biosphère, dont 21 sites transfrontières, dans 129 pays, désignées suivant des critères communs. Le réseau s’enrichit chaque année de nouveaux sites. 

Le programme MAB

 Lancé en 1971, le Programme sur l’Homme et la biosphère (MAB) de l’UNESCO est un programme scientifique intergouvernemental qui, dès ses débuts, s’est efforcé de créer une base scientifique permettant d’améliorer les liens entre les populations et leur environnement.

 

Le MAB combine l’application pratique des sciences naturelles et sociales, de l’économie et de l’éducation pour améliorer les conditions de vie des populations, répartir de façon plus équitable les bénéfices et préserver les écosystèmes naturels et gérés en promouvant des approches innovantes pour le développement économique qui soient adaptées d’un point de vue social et culturel et durables pour l’environnement.

 

En pratique, le Programme MAB est mis en œuvre dans les réserves de biosphère. Ces réserves englobent des écosystèmes terrestres, côtiers et/ou marins représentatifs de leur région biogéographique et jouant un rôle important dans la préservation de la biodiversité. Chaque réserve de biosphère privilégie les solutions qui réconcilient la préservation de la biodiversité à son utilisation durable en vue de favoriser le développement durable à l’échelle régionale. Les réserves de biosphère sont désignées par les gouvernements nationaux et restent sous la juridiction des États dans lesquels elles sont situées ; toutefois, leur statut mondial de réserve de biosphère est reconnu au niveau international. Les réserves de biosphère sont des modèles qui servent à tester et appliquer des approches interdisciplinaires pour comprendre et gérer les changements dans les systèmes sociaux et écologiques et leur interaction ; cela implique notamment la prévention des conflits et la conservation de la biodiversité.

 

Le Réseau mondial des réserves de biosphère (RMRB) du Programme MAB a été lancé en 1976. En 2015, il comptait 651 réserves de biosphère réparties dans 120 pays, dont 14 réserves de biosphère transfrontalières sur le territoire de deux pays ou plus. Comme l’indique le Cadre statutaire du RMRB de 1995, les réserves de biosphère doivent s’efforcer de constituer des sites modèles d’étude et de démonstration des approches de la conservation et du développement durable au niveau régional. À cette fin, chaque réserve de biosphère doit combiner trois fonctions interconnectées (conservation, développement et appui logistique) grâce à un zonage approprié comprenant (1) une ou plusieurs aire(s) centrale(s) consacrée(s) à la protection à long terme, (2) des zones tampons adjacentes et (3) une aire de transition extérieure où des pratiques d’exploitation durable sont favorisées et développées par les pouvoirs publics, les communautés locales et les intérêts privés. Les réserves de biosphère intègrent donc la diversité biologique et culturelle, en particulier en acceptant le rôle des connaissances traditionnelles et locales dans la gestion de l’écosystème. Elles privilégient une approche qui associe diverses parties prenantes, avec un accent mis sur la participation des communautés locales à la gestion, et s’appuient souvent sur des systèmes de gouvernance innovants et participatifs.

 

Au niveau mondial, le Programme MAB est gouverné par son Conseil international de coordination (CIC), sous l’autorité de la Conférence générale de l’UNESCO et de son Conseil exécutif. Le niveau suivant de gouvernance est représenté par les réseaux régionaux et thématiques. Idéalement, au niveau national, la gouvernance est assumée par les comités nationaux du MAB.

Lire la suite (Une nouvelle feuille de route pour le Programme sur l’Homme et la biosphère (MAB) et son Réseau mondial de réserves de biosphère – Stratégie du MAB (2015-2025) Plan d’action de Lima (2016-2025) Déclaration de Lima )

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