L’Occitanie est la seconde région la plus boisée avec un taux de boisement[1] de 36% (IGN, 2021). Mais sur certains territoires plus spécifiques comme les Cévennes, la forêt couvre plus de 70% du territoire (IGN, 2021). Elle est considérée soit comme une friche industrielle, traces du passé minier avec le Pin maritime, soit comme une friche agricole, traces du passé agricole avec la culture du châtaignier en verger. Cette perception témoigne de l’absence de « culture forestière ». En outre, plus de 75% des parcelles forestières appartiennent à des propriétaires forestiers avec un grand morcellement de ces parcelles. Ceci rend compliquée la gestion forestière. Les spécialistes de la forêt font de leur mieux pour conseiller et accompagner ces propriétaires. Mais aujourd’hui et plus que jamais, les peuplements forestiers des Cévennes nécessitent une gestion sylvicole adaptée aux enjeux du réchauffement climatique et aux risques d’incendie auxquels elle est exposée. C’est dans ce cadre que le Syndicat des Hautes Vallées Cévenoles porte des actions sur différents projets forestiers du territoire. Il s’agit des projets sur :

• La multifonctionnalité et la résilience de la forêt cévenole
• L’observatoire des saisons
• Les projets de recherche sur la valorisation du tannin de châtaignier
• La multifonctionnalité des pistes DFCI
• L’aménagement des infrastructures DFCI
• La sensibilisation du public et des élus face aux risques de feux de forêt

Les 4 premières actions sont inscrites dans les chartes forestières du Pays Cévennes et du PETR Sud Lozère. Les deux dernières actions se font dans le cadre de la compétence DFCI portée par le Syndicat.

[1] Le taux de boisement correspond à la surface forestière rapportée à la surface totale du territoire