Natura 2000 - Vallée du Galeizon
La Vallée du Galeizon
À cheval sur les départements du Gard et de la Lozère, le site Natura 2000 de la Vallée du Galeizon se situe au nord-ouest de la ville d’Alès. Ce périmètre d’environ 8800 hectares, correspond au bassin versant du Galeizon regroupant les communes de Cendras, Saint-Paul-La-Coste, Soustelle, Lamelouze et une partie de la commune de Mialet pour le côté gardois et Saint-Martin-de-Boubaux et une partie des communes de Saint-Etienne-Vallée-Française et Saint-Germain-de-Calberte pour le côté lozérien.
Des espèces animales et végétales sont inféodées aux caractéristiques si particulières du Galeizon et de ses habitats : l’écrevisse à pieds blancs (Austropotamobius pallipes), la loutre d’Europe (Lutra lutra), le castor d’Europe (Castor fiber), l’isoète de Durieu (Isoetes duriei), l’azuré du serpolet (Phengaris arion), la barbastelle d’Europe (Barbastella barbastellus), la cordulie splendide (Macromia splendens), le barbeau méridional (Barbus meridionalis), le chabos (Cottus gobio), le blageon (Leuciscus soufia) etc.
Le classement en 2006 de la vallée en SIC (site d’importance communautaire), au titre de la Directive Habitat-Faune-Flore, a été motivé par la présence remarquable d’habitats et d’espèces dits « d’intérêt communautaire ». En effet, des habitats prioritaires tels que les milieux ouverts de prairies et pelouses, les pinèdes à pin de Salzmann, les châtaigneraies cévenoles, les mares temporaires méditerranéennes à Isoètes, les aulnaies-frênaies des petits ruisseaux ou encore les saulaies méditerranéennes sont caractéristiques de la vallée. Leur patrimonialité en fait des habitats à préserver.
Mammifères
Un mammifère très particulier habite la vallée du Galeizon, outre le Castor et la loutre, c’est la chauve-souris qui peuple nos toitures, forêts et grottes. Il y a 35 espèces connues en France, et nous en retrouvons 18 dans la vallée. Elles sont bien sûr toutes insectivores, pas de panique, mais surtout elles sont toutes protégées. Car c’est un animal unique, le seul mammifère sachant voler et dont le nom chiroptère, fait référence à ses mains en latin chiro qui sont, en fait, ses ailes (mains ailées).
Les 18 espèces sur le site N2000 Vallée du Galeizon:
Les chauves-souris sont fantastiques par leur capacité à voler sur des dizaines de kilomètres en une nuit, et les préserver est une priorité tant leur existence reste fragile. Pour cela nous avons recours aux contrats Natura 2000, une manière de faire s’investir les habitants et les collectivités dans cette mission, qui pourront mettre en place des ouvrages en faveur des chiroptères. Les conventions « Refuges pour les chauves-souris » de la SFEPM font s’engager les propriétaires, qui hébergeraient des chiroptère, dans la conservation de leur habitat.
Habitats
Découvert en 2011, dans la commune de Saint-Paul-La-Coste à la suite d’un stage grand public organisé avec Gard Nature, le petit papillon bleu Azuré du Serpolet s’est fait la « mascotte » du syndicat. Véritable phénomène, il s’est imposé grâce à son cycle de vie atypique. En effet, c’est un papillon carnivore, qui parasite des nids de fourmis du genre Myrmica grâce au son que produisent ses larves, trompant les fourmis qui les rapportent dans le couvain, où elles se nourriront des œufs de fourmis. Mais il est aussi inféodé au plant d’origan, sa plante hôte. Ce papillon rare et protégé, petit joyau de la vallée du Galeizon, a donc fait l’objet de plus de recherches à l’initiative du syndicat qui ont conduit à la réalisation de plusieurs travaux de rénovation de prairies ainsi que de nombreux support de sensibilisation comme deux cours métrage réalisés par Pascal Gaubert et des livrets et posters de présentation.
Azuré du Serpolet (Phengaris arion)
Découvert en 2011, dans la commune de Saint-Paul-La-Coste à la suite d’un stage grand public organisé avec Gard Nature, le petit papillon bleu Azuré du Serpolet s’est fait la « mascotte » du syndicat. Véritable phénomène, il s’est imposé grâce son cycle de vie atypique. En effet, c’est un papillon carnivore, qui parasite des nids de fourmis du genre Myrmica. Sur le site de la vallée du Galeizon, il est aussi inféodé à l’origan, sa plante hôte. Ce papillon rare et protégé, petit joyau de la vallée du Galeizon, a donc fait l’objet de recherches à l’initiative du syndicat qui ont conduit à la réalisation de plusieurs travaux de restauration de prairies ainsi que de nombreux supports de sensibilisation comme deux courts-métrages réalisés par Pascal Gaubert, des livrets ou encore des posters de présentation.