Son objet
En 1985, les Cévennes sont désignées Réserve de Biosphère par l’UNESCO. Le Parc national des Cévennes est alors chargé de mettre en œuvre cette démarche. Il se tourne très vite vers les acteurs locaux et notamment les élus de la Vallée du Galeizon en leur proposant de réfléchir ensemble à ce concept et sa mise en oeuvre. Après plusieurs mois de concertation avec l’ensemble des acteurs (habitants, agriculteurs, forestiers, chasseurs, élus, professionnels du tourisme…), un projet de territoire voit le jour ! Face à la richesse de ce projet et à l’investissement du territoire dans ce travail, les élus des 5 communes principales de la Vallée du Galeizon (St-Martin-de-Boubaux, Lamelouze, St-Paul-La-Coste, Soustelle et Cendras) décident début des années 90, de créer un Syndicat intercommunal d’aménagement et de conservation de la Vallée du Galeizon ! En mars 1992, le Syndicat de la vallée du Galeizon est officiellement reconnu avec pour objet : expérimenter, animer et faire vivre la démarche MAB (Man and Biosphere ou l’Homme et la Biosphère). Il s’agissait d’expérimenter cette démarche à l’échelle de ce petit bassin versant de 8600 hectares. Le Parc national des Cévennes a été en soutien et avait demandé aux élus, dans la mesure où cette démarche s’avérerait positive, de faire « tâche d’huile ». Nous pouvons considérer que c’est chose faite, puisque aujourd’hui le Syndicat, dont l’objet reste inchangé, s’étend sur près de vingt communes et peut compter sur une équipe de 10 salariés. D’ailleurs, son nom a évolué puisqu’il s’appelle depuis fin 2018 Syndicat des hautes vallées cévenoles (SHVC).
Aujourd’hui, il s’inscrit dans le cadre des 17 Objectifs du Développement Durable définis par l’ONU.
Son territoire
Ces communes se situent sur les contreforts sud méditerranéens du Mont Lozère et du massif du Bougès, à cheval sur les départements du Gard et de la Lozère (vallée du Galeizon , vallée Longue, du Luech, du l’Homol, de la Haute Cèze et du Haut Auzonnet).
Le SHVC intervient sur un territoire plus large (de plus de 40 communes) grâce à une convention de partenariat entre la communauté de communes des Cévennes au Mont Lozère et la communauté d’agglomération Alès Agglomération. Ce partenariat permet notamment de mettre en œuvre un Agenda 2030 et d’animer Biosphera, le centre d’Interprétation du territoire, véritable outil de sensibilisation et éducation au développement durable et à la préservation de la biodiversité.
Afin de comprendre les enjeux de ce territoire rural de moyenne montagne , nous vous invitons à consulter la page Territoire.